Le parcours

La Caravelle "Principauté de Monaco"

La Caravelle « Principauté de Monaco »

 « Le 7 novembre 1955, je suis envoyé en stage au centre d’instruction des équipages de transport, à Toulouse, jusqu’au 17 février 1956. Sorti 1er sur 14 du stage,  je reviens à Bricy pour voler sur Nord 2501 pour avoir davantage d’heures de vol, j’effectue un stage de vol à voile, sur la Montagne Noire, à Revel, du ler au 30 juin 1956 où je passe les épreuves de durée et d’altitude, le 15 juin, et de distance, le 22 juin. J’ai obtenu ainsi l’insigne d’argent de vol à voile, le 20 août 1956. Le 20 août, j’ai acquis aussi la licence de pilote privé d’avion. Du 27 octobre au 23 décembre 1956, j’effectue mes premières opérations de guerre au Moyen-Orient, à Port-Saïd, et je reviens à Orléans-Bricy.
Le ler avril 1957,  je suis affecté à l’escadron de transport 3/61 Poitou, comme pilote faisant fonction de commandant d’avion sur Nord 2501. Le 1er août 1957,  je suis affecté comme pilote-moniteur, au centre d’instruction des équipages de transport, à Toulouse, jusqu’au 29 février 1960. J’ai obtenu le certificat de commandant d’avion le 30 novembre 1957. Affecté comme leader pilote au groupe saharien de reconnaissance et d’appui n°78 (GSRA78-Tindouf) à Colom-Béchar, j’effectue mon séjour d’opérations de maintien de l’ordre en AFN-Sahara, du 1er mars 1960 au 30 mai 1962. Affecté au groupe de liaisons aériennes ministérielles, GLAM, à Villacoublay, le 1er juin 1962, je transporte de nombreux «very important personnality», VIP, sur différents types d’avions. Je suis  désigné pour suivre un stage de qualification sur SE210 (Caravelle), à Sud AviationToulouse, du 29 avril au 13 mai 1963.

C’est sur cet avion moyen courrier que j’effectue la plupart des voyages présidentiels avec le Général De Gaulle du 16 mai  1963 au 11 juillet 1965.

Ayant une bonne expérience sur avion de transport à réaction, je suis désigné pour suivre un stage de qualification sur DC8F, long courrier, quadriréacteur à l’UTA, Le Bourget, du 1er novembre 1965 au 21 mars 1966.

C’est sur ce type d’avion que je continue à effectuer la plupart des voyages présidentiels, d’abord avec te Général De Gaulle, du 25 août 1966 au 26 juillet 1967 et ensuite avec le Président Pompidou, du 23 février 1970 au ler juin 1973.

Entre temps, un escadron de transport long courrier  s’étant créé à Villacoublay, j’y suis affecté à compter du l » juin 1968, comme leader pilote DC8P et chef des opérations. C’est sur les DC8F longs courrier que j’effectue aussi de nombreuses missions de transport vers Tahiti, pour les essais atomiques du Pacifique. Avant de quitter le GLAM, j’ai suivi, pendant deux années (1967-68) des cours d’instruction générale et militaire par correspondance et obtenu te diplôme technique de spécialité afin de pouvoir passer officier supérieur. Avec ce diplôme, j’ai été nommé commandant, le 1er juin 1971.

Atteignant la limite d’âge de pilote militaire, le 21 décembre 1973, je décide de suivre le cycle de formation aux affaires,  l’enseignement supérieur de l’administration et de  la gestion des entreprises, à la chambre de commerce et d’industrie de Paris, de septembre 1973 à mars 1974. Après un dernier vol comme pilote DC8F, vers Montréal et Los Angeles, du 5 au 8 décembre 1973, je suis placé dans la position de congé définitif du personnel navigant, pour une durée de 4 ans et 6 mois, à compter du 21 décembre 1973.

J’ai été admis ensuite à la retraite militaire, à compter du 22 juin 1978, avec 10 211 heures de vol…

Pendant mon congé de personnel navigant, j’ai été nommé lieutenant-colonel,  le 1er novembre 1976. Du côté aviation civile, j’ai obtenu mon certificat restreint de radiotéléphonie, le 16 mars 1971 et ma licence de pilote professionnel d’avion, le 30 novembre 1971. Ma femme, étant toujours en activité, et moi, étant encore relativement jeune en 1974, je dépose ma candidature à Air France,  pour le personnel au sol. Je suis embauché le 9 septembre 1974, dans le personnel au sol, comme ingénieur principal, chef de la subdivision entraîneurs au vol et radiotéléphonie, au centre d’instruction d’Air France, à Vilgenis. Place que je conserve jusqu’en juin 1981. Suite à une hémorragie digestive, je demande à être mis en disponibilité pour convenances personnelles, à compter du 1er juillet 1981. Je demande ensuite, une retraite de dégagement d’Air-France, à compter du 1er septembre 1983, après j’obtiens une retraite normale d’Air France à l’âge de 60 ans. De son côté, ma femme, n’ayant plus voulu travailler à partir de mon départ d’Air-France, a cessé son activité en 1981 et a obtenu sa retraite de l’éducation nationale, à 55 ans. N’ayant pas de descendant, nous nous sommes retirés, à Meung-sur-Loire, à partir de juillet 1981, pour y couler une vie tranquille.
Voilà  la  vie  un  peu  chargée  d’un  Pointereau  qui  peut  dire  aux jeunes,  qu’avec  un  peu  de  courage, de chance et beaucoup de passion ; on peut accomplir son rêve d’enfance, avec énormément de plaisir. »

PS : « Pour compléter mon parcours, j’ai effectué le 17 juin 2000, un vol supersonique (Mach 2 à 18000m), en passager, sur un Concorde d’Air-France. »

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